Autrice : Marie Saint Vaast
Editions Lemart
298 pages
Parution : 5 mai 2020
Résumé :
Quils soient bienveillants ou malveillants, nos actes nous engagent et nous dévoilent
Mon avis :
Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Lemart pour l’envoi de ce roman. Je pense vraiment que cette maison d’édition et moi sommes en train de commencer une véritable histoire d’amour. En effet, je leur ai demandé de recevoir trois livres et j’ai eu deux coups de cœur et très belle découverte.
Vents Divers est en effet une très jolie lecture. J’avoue avoir eu du mal à me plonger dedans mais je ne pense pas que cela soit dû au lire. Je n’étais juste pas dans le bon mood.
Je ne sais pas si, en tant que lecteurs, vous aussi vous ressentez ça parfois, mais la question de choisir le bon livre au bon moment est très présente pour moi. Il y a des livres qui ne doivent être lus qu’à un moment précis et pas n’importe quand.
C’est pourquoi j’ai mis quelques jours à m’y plonger corps et âme. J’ai trouvé les débuts un peu lents. Je n’accrochais pas du tout avec le personnage d’Angèle. Elle est vraiment la caricature de l’affreuse mémé que tout le monde ne peut que haïr. Et pourtant, j’ai fini par la trouver adorable, ce qui était loin d’être gagné.
Si le début m’a paru long, j’ai trouvé le reste trop court. La relation qui lie Angèle et Mylène est vraiment touchante. Alors que quand cette dernière a emménagé avec son mari et ses deux enfants dans la maison d’à côté, elles se détestaient. Ce qui se comprend au vu du caractère cauchemardesque de la vieille dame.
Mylène est également un personnage atypique. Il est rare, je trouve de rencontrer un personnage principal avec une telle évolution. Au début du roman, elle est fragile, dépressive. Et au fil des pages, je l’ai vu éclore, bourgeonner grâce à sa relation avec Angèle.
Je n’ai pas du tout apprécié ce qu’elle lui a fait pendant le « road-trip » et pourtant c’est le passage qui marque un véritable tournant dans le roman. Il humanise Angèle, il la fait passer de vieille mégère à mémé touchante en un chapitre.
La plume de Marie Saint Vaast est délicate. Elle manie les mots avec délicatesse afin de nous offrir une très belle fresque familiale, un hymne à la vie et au pardon, à l’acceptation de son prochain.
Ce roman n’est pas un coup de cœur, mais presque. Je ne peux vous le conseillez. Si vous me suivez depuis un moment et que vous avez confiance en mon jugement, allez-y les yeux fermés. Si vous êtes nouveau, tentez de me faire confiance et procurez-le-vous !