Titre : Poussière d'étoile
Autrice : Linda Da Silva
Editions Lemart
314 pages
Parution : 22 mai 2020
Résumé :
Trois femmes… Trois époques… Trois destins.
1890 — Je me prénomme Suzanne, vingt printemps tout juste, employée
comme femme de chambre dans l’une des plus belles demeures de
Ville-d’Avray pour le compte de la famille Delattre. Ma passion est la
danse classique et mon rêve, devenir une grande danseuse. Aucune ombre
ne devait assombrir mon destin, et pourtant…
1980 — Je suis Lise, la quarantaine, infirmière libérale, j’élève, avec
l’aide de ma mère, mon fils Patrick. Je prends mon métier très à cœur.
La vie ne m’a pas épargnée, je me suis faite à cette idée…
2020 — Je m’appelle Agnès, la trentaine, j’évolue dans le monde de la
mode en tant que styliste. J’ai enfin trouvé l’amour, le VRAI, auprès de
Mathieu, mais une apparition a bouleversé mon existence…
Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus cher, elles vont vivre une aventure hors du commun.
Mon avis :
Tout d'abord, je voudrais remercier les éditions Lemart pour ce partenariat. Je n'avais rien lu de cette maison d'édition suisse et pour une première, on ne pouvait rêver mieux.
Poussière d'étoile est un vrai coup de coeur. J'aime beaucoup les romans qui se passent sur plusieurs périodes alors ici, nous voilà servis !
Ce roman nous offre trois femmes fortes avec chacune des failles différentes. Elles sont toutes très intéressantes à leur manière.
Celle que j'ai le moins aimé est, je pense, Agnès. Pas parce qu'elle n'était pas intéressante mais parce qu'il y avait trop de personnages autour d'elle. En effet, j'ai appris après ma lecture que Pousière d'étoile est le tome 3 de la saga Le café des délices et même s'ils se lisent très bien séparément, je pense qu'il m'a manqué du contexte. Ce n'est cependant pas bien grave.
Celle que j'ai le moins aimé est, je pense, Agnès. Pas parce qu'elle n'était pas intéressante mais parce qu'il y avait trop de personnages autour d'elle. En effet, j'ai appris après ma lecture que Pousière d'étoile est le tome 3 de la saga Le café des délices et même s'ils se lisent très bien séparément, je pense qu'il m'a manqué du contexte. Ce n'est cependant pas bien grave.
J'ai beaucoup aimé les passages qui se déroulent en 1890. Le monde des employés de maison dans une riche demeure m'a fait pensé à Downtown Abbey que j'adore. Suzanne est attachante, et on se prend vite à détester la maîtresse de maison et sa fille.
Il est difficile de vous en parler sans trop en dire, c'est assez délicat. Il y a un meurtre dans la demeure et j'ai deviné très rapidement l'identité du coupable mais quant au motif du crime j'étais vraiment à côté de la plaque. J'adore me faire mener en bateau jusqu'au bout et être surprise.
Un autre point très positif et que l'on assiste aux débuts des empreintes digitales. Un des enquêteurs a trouvé ce système et ses supérieurs se moquent de son idée et j'ai trouvé cela très cocasse. Surtout quand on voit que c'est aujourd'hui indispensable à toute enquête.
Les chapitres alternent les époques de façon équitable donc après Suzanne nous partons avec Lise avant de retrouver Agnès et ceci tout au long du livre.
Lise est une mère divorcée qui travaille énormément au détriment du temps passé avec son fils. Elle vit avec sa mère, veuve, qui aide à s'occuper de Patrick. Infirmière très investie auprès de ses patients, elle nous amène chez son couple de patients préférés tout au long du livre. Les rebondissements qu'elle nous fait vivre sont très prenants. J'ai également apprécié le moment de retrouvailles avec cette famille perdue de vue depuis toujours.
Agnès, elle, est une styliste qui travaille pour un tyran qui se croit tout permis et que j'ai détesté dès son apparition. Elle est en couple avec Mathieu, un personnage attachant et protecteur que j'ai beaucoup aimé. La seule chose qui m'a un peu énervée chez Agnès, ce sont ses doutes constants au sujets de sa relation. Ce n'était selon moi pas nécessaire à l'histoire et cela contraste avec son côté de femme forte. Mais, une fois de plus, je cherche la petite bête.
J'ai adoré la façon dont Linda Da Silva a ficelé son histoire. Même si quelques faits sont prévisibles, comme l'identité de la personne que rencontrent Lise et Agnès, j'ai été très surprise plus d'une fois. Les fils de l'histoire sont remarquablement bien tressées.
Lorsque j'ai fini ce roman, j'étais choquée et j'avais six millions de questions en tête. Et j'en ai parlé avec l'autrice qui est vraiment adorable. C'est un plus lorsqu'on lit un livre de pouvoir parler avec la personne qui l'a écrit. Or Linda est vraiment très abordable et nous avons bien échangé à la fin de ma lecture.
Je ne peux que vous recommander ce roman vraiment merveilleusement bien écrit et j'attends avec impatience le premier septembre pour acheter les autres romans de l'autrice.
Merci à toi Linda pour ta gentillesse ! Quant à vous chers lecteurs, je vous dis à bientôt ♣