Titre : Le tatoueur d'Auschwitz
Titre VO : The Tatooist of Auschwitz
Auteur : Heather Morris
Éditeur : City
Collection : Témoignage
272 pages
Parution : 16 mai 2018
Résumé de l'éditeur :
Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l’entrée du camp
d’Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le
bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il
travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les
yeux de ceux qu’il marque à jamais.
Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita et la jeune femme devient
sa lumière dans ce monde d’une noirceur infinie. Ils savent d’emblée
qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Mais dans cette prison où l’on se
bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place
pour l'amour.
Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font
oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale a fait une promesse : un
jour, ils seront libres, deux jeunes gens heureux de vivre ensemble.
Deux personnes plus fortes que l’horreur du monde.
L’histoire vraie d’un homme et d’une femme qui ont trouvé l’amour au cœur de l’enfer.
Mon avis :
Tout d'abord, je
tiens à remercier les éditions City pour l'envoi de ce livre. En
tant que grande passionnée de la seconde guerre mondiale, je ne
pouvais pas résister en liant le résumé.
J'ai dévoré ce
livre pendant mon trajet jusqu'à Dublin... Une trentaine de pages
dans la salle d'embarquement et tout le reste pendant les deux heures
de vol. J'ai fini le livre au moment où les roues ont touché le
sol.
Autant le dire de
suite, ce livre m'a remuée. En effet je suis allée à Auschwitz en
décembre 2008, sous la neige, et lire ce livre m'a fait revenir
directement en Pologne. Je n'ai aucun mal à visualiser parce que,
soyons honnête, cette visite m'a traumatisée pendant un long
moment.
Quoi qu'il en soit
l'histoire de Lale m'a touchée. On a tendance à raconter les choses
horribles que cette guerre a engendrée mais c'est très rare de lire
d'aussi belles histoires d'amour dans un cadre aussi atroce. Mais ça
fait du bien de voir qu'un homme reste un homme, avec des sentiments,
de l'amour à offrir. Et c'est quelque chose que les nazis n'auront
pas pu arrêter.
J'ai aimé que Lale
souhaite raconter l'horreur de ce qu'il a vécu. J'ai été très
touchée à plusieurs reprises. Sacrément bouleversée lors de la
rencontre de Menguele et Lale. Ce docteur me dégoûte ainsi que
chacune des atrocités qu'il a commises.
Je ne comprends
toujours pas que l'humanité puisse en arriver à ce genre de choses
mais clairement faire construire les crématoires aux prisonniers ?
Faire torturer un prisonnier par un prisonnier ? Faire vider les
crématoires par un prisonnier ?C'est affreux ! Mais les
nazis ont fait chacune de ces choses et pire encore...
La plume d'Heather
Morris est simple mais efficace. Elle nous raconte tellement bien
l'histoire qu'on oublie parfois que c'est un témoignage.
Si vous aimez les
belles histoires d'amour, foncez, ce n'est pas trop c'est beau, c'est
pur. Si vous aimez les romans historiques, si la seconde guerre
mondiale vous intéresse, foncez également. Ce livre est sublime.
Comme tu le sais, c'est une période sur laquelle je lis également et, vu ton avis, ce roman me tente désormais bien.
RépondreSupprimerLaisse toi tenter et reviens me dire ce que tu en auras pensé
SupprimerCette histoire a l'air très belle, malgré l'affres contexte, j'aimerais bien la lire mais cette période me remue tellement que je ne pense pas de suite.. Contente de lire ta jolie chronique :)
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire ♥
SupprimerC'est sûr que ça remue
hello miss
RépondreSupprimerRien que le titre m'a interpellé c'est tout à fait le genre de lecture qui va me plonger dans une frénésie de lire jusqu'a la dernière page. Merci pour la découverte.
Bises, laetitia
Mon train-train girly
Super, n'hésite pas à revenir me donner ton avis
SupprimerIl faut définitivement que je le lise. Il me tentait déjà, mais ton avis me convainc encore plus.
RépondreSupprimerJe suis en train de le livre et je n'accroche pas du tout.
RépondreSupprimerOh flûte ! Aujourd'hui encore j'en garde un très bon souvenir !
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